Adam Abakar Abaye (Tchad).
Adam Abaye Abakar a une parole qui vient de loin. Attentif et dans le soucide porter la parole juste, il se balade avec un pays, des traditions, unefamille. Sa particularité réside dans sa manière de les actualiser dans le
spectacle et dans le présent de la scène. L'enfant noir s'inscrit dans une totale liberté de paroles, dans l'instant,dans l'époque. Dans la jubilation de partager ses histoires, ses formules traditionnelles africaines sont totalement déconnectées d'une rengaine. Quand il arrive sur scène, il crée en deux mots une complicité immédiate. On est heureux de le retrouver, même pour la première fois.


Roger Atikpo (Togo)
Roger Atikpo a remporté le prix du meilleur comédien au FESTHEF 2003. Comédien, Koraïste. Il oriente sa création vers les Contes d’auteurs


Akli D (Algérie)
Entre sonorités multiples et rencontres uniques, de la Kabylie à San Francisco, en passant par la France et l’Irlande, Akli D s’est forgé une personnalité musicale unique. Musicien nomade, sa musique fait revivre les émotions et les couleurs qui l’inspirent au quotidien. Il relie les continents, imposant l’universalité musicale et mélangeant de surprenantes mélodies et variations rythmiques à des textes dont l’onirisme fait, par moments, apparaître la noirceur de sujets d’actualité. Fort d’un premier album sorti en 2000 auquel la presse a rendu hommage, Akli
D sortira un second opus pour début 2005 dans lequel une grande partie des chansons est interprétée en français.

Fabien Bages (France)
Né en Languedoc, entre Marseille et Perpignan, penché du côté de l’Espagne, à mi-chemin des Cévennes et d’un étang, il se fait colporteur de mots. Son sac ouvert, il fait se pencher et regarder au fond : les rubans de
légendes, les froufrous de parlotte, la verroterie de mystères qu’il ramène d’ailleurs, d’ici, de là... Et si la tête vous tourne, n’ayez crainte, ce n’est qu’une invitation au
voyage.
  Fabien Bages colporte de festivals en salles de spectacles ses contes et ses légendes venus du Languedoc ou d’ailleurs. Des histoires hautes en couleurs et épicées par les accents de la Méditerranée…

Claude Beausoleil (Québec)
La poésie de Claude Beausoleil se manifeste à travers ce qu'il appelle lui-même une « vision du monde », marquée par un rythme quelquefois proche du souffle baroque de la poésie mexicaine. Le poète chante aussi les difficultés de la situation culturelle québécoise, sa singularité. Ancrée dans la réalité, sa poésie est liée aux émotions et à la sensualité des êtres et des mots.


Tanella Boni
Poétesse ivoirienne. Tanella Boni est professeur titulaire de philosophie à l’Université de Cocody à Abidjan, membre du groupe de recherche sur les mondialisations et par ailleurs critique littéraire et critique d’art.

Danielle Brabant (Québec)
Danielle Brabant tire ses contes du répertoire mondial. Ouverts sur le monde moderne, ils conservent toutefois une touche de merveilleux. ... En deux ou
trois touches, elle plante le décor, puis, sans jamais perdre le rythme, elle nous entraîne avec elle. Que ses personnages soient réels ou fictifs, qu’ils semblent sensés ou surréalistes, ils ont comme nous des doutes, des
espoirs, des fragilités, des quêtes. Bref, ils nous touchent parce qu’ils nous ressemblent.

Luc Devèze et Ludovic Souliman (France)
1 + 1 = 3 . V’la deux conteurs, qui aiment raconter seul ou a deux voix et a deux corps des histoires de tous les coins et de tous les temps. Des contes
du bout du zinc récoltés au gré des bistrots à C’est tout petit chez moi, voyage dans la tradition orale yiddish, en passant par Leuk le lièvre d’Afrique ou Mme Patatsi et M Patatsa dans leur pavillon de banlieue…

Garance Dor, Abd el Haq, Yohan Guyot-Baron, Félix Jousserand.
/poèzi à la tronçonneuz/
Du texte énervé, des performances pseudo-littéraires et des gâteries multiples.

Moïse Fdida (France)
Moïse Fdida est parisien de naissance, tunisien d’origine, de tradition juive, et breton d’adoption récente. C’est un conteur de type Zen. Voix douce, apaisante, qui cherche le chemin immédiat de l’oreille. A vingt ans, il découvre le conte en étudiant la littérature française à l’Université (Paris VII). Du savoir à la parole il n’y a qu’un pas, mais de ceux que l’on franchit au moyen de certaines bottes. Depuis qu’il les a chaussées, Moïse Fdida traverse cultures et pays et rapporte de ses voyages réels ou imaginaires, les récits de la tradition. Il poursuit une démarche rigoureuse pour établir le lien, le contact avec ses auditeurs. Mais dire, c’est aussi, pour lui, prendre part au dépaysement de l’autre, le déplacer, voire modifier son écoute. Il développe avec vigilance le conte, changeant les mots, intégrant le silence, modulant les textes pour que ceux-ci puissent être réinventés, réincarnés, palpitants. Moïse aime mettre les cultures en miroir et évoque surtout les traditions qui se font écho. Affectionnant les énigmes, il joue avec les questions et leur élucidation, plus enclin à provoquer les curiosités, à éveiller les imaginaires qu’à donner des réponses toutes faites. C’est ainsi que vont ses héros : voleurs, personnages en quête, fabricants de miroirs et autres artisans, personnages
énigmatiques… autant d’individualités que des femmes, quelquefois, viennent croiser pour mieux les révéler. Initiatique.


Simon Gauthier (Québec)
Natif de Sept-Îles, diplômé de l’UQAM en « animation et recherche culturelle », Simon Gauthier est conteur professionnel depuis 1998. Nommé Auteur Nord côtier de l’année (Salon du livre de la Côte Nord 2002) et récipiendaire du titre d’Ambassadeur de la Côte Nord (Les Grands prix du tourisme québécois 2001), Simon Gauthier est un conteur phare qui se démarque par ses talents d’acteur, de chanteur et de musicien. C’est avec une voix chaude, ronde et bien assurée qu’il parsème ses contes de chansons, s’accompagnant à la guitare ou jouant de l’archet sur son égoïne. Depuis ses débuts, Simon a traversé plusieurs fois l’Atlantique pour aller envoûter le public à différents festivals de contes en France et en Belgique.

CatherineGendrin (France) :
Titulaire d’un DEA d'arts plastiques, elle voulait devenir illustratrice. Pour, un jour, lâcher subitement ses pinceaux et décider de devenir conteuse.
Depuis, elle écume les routes de France et de l'étranger (Italie, Espagne, Turquie, Allemagne, Etats-Unis….) avec ses histoires. La musique tient une grande place dans son rapport au langage et à la scène.Elle travaille avec le guitariste Pierre Jean Zantman, puis avec le percussionniste pluri instrumentiste Nicolas Allemand et le metteur en scène Christophe Waïss. Voyageuse sédentaire, chaque création est l'occasion de plonger dans l'Histoire, l'Art, la Musique et la Littérature d'une culture différente. Elle aime conter en s'appuyant sur les racines culturelles de l'Humanité,
pour poser les questions qui nous hantent aujourd'hui. Elle revendique dans son travail, un regard " féminin " et " engagé ".Ses sources d'inspiration viennent des contes, mais surtout des mythes, de la littérature contemporaine et des légendes venues des quatre coins du monde.
Elle aime les rituels du théâtre, ses silences, ses noirs et ses lumières, mais aussi le bruit de la rue, des collèges et des banlieues, les expériences artistiques insolites. Elle ne fait pas ce métier " pour que le Monde ne la change pas " mais au contraire pour mieux croquer dedans et évoluer sur un chemin qu'elle voudrait toujours plus généreux et plus festif. Monde qu'elle a toujours vu définitivement en plusieurs couleurs.

Dovie Kendo
A la fois comédienne, conteuse, danseuse, chanteuse et metteur en scène, Dovie Kendo fait partie de ses artistes aux talents multiples, pour qui le mélange des arts sert tant la création que  l’imagination.
  Dégageant une énergie lumineuse renforcée par une présence  authentique, Dovie Kendo sait captiver le public par une gestuelle chorégraphique dont l’harmonie porte les mots et la mise en scène.
  Héroïne de plusieurs séries télévisées au  Cameroun,  ses prestations lui valent actuellement d’être considérée comme personnage public par ses pairs.
  Généreuse et passionnée, elle agit au quotidien pour le travail et la reconnaissance des artistes de son pays. Depuis 1988, elle a joué dans plus d’une vingtaine de pièces et en a monté plus d’une dizaine..


Toumani Kouyaté
Toumani KOUYATÉ est né au fin fond du Burkina Faso, à l'époque où l'on mangeait encore dans les calebasses et où l'on buvait encore avec des louches en bois. Dès son plus jeune âge, il a été initié à la parole des ancêtres à travers les proverbes, mais aussi les histoires et les mythes transmis par les griots, et les légendes rapportées par les chasseurs ou les bergers nomades. Un parcours riche où se mêlent théâtre, cinéma, danse,
musique, animation et formation, pour se consacrer aujourd’hui principalement au conte.
En France depuis 1997, il fait (re)vivre toute cette tradition orale autour de lui à travers les contes et les épopées malinkés.
 Toumani Kouyaté puise dans la tradition, dans son éducation (il est né dans une famille de griots), pour transmettre des messages humains, toujours bienveillants et emprunts d'une sagesse qui a traversé plusieurs époques. Il va au-devant du public, toujours disponible pour apporter un enseignement universel, riche et profond, à travers ses contes : « Je laisse pousser mes branches le plus loin possible pour continuer d'aller vers les autres, être plus près des gens. »

Marc Laberge (Québec)
Personnage multiple, conteur depuis une quinzaine d'années, Marc Laberge parcourt les cinq continents avec son sac d'histoires en bandoulière : des
contes tragiques, des récits de vie ou d'aventures, des récits de forêt et de froid, des histoires inventées… Il participe régulièrement à divers festivals en Amérique, en Europe et en
Afrique : selon son auditoire, il contera alors en français, en anglais, en italien ou en espagnol.
Il faut l'écouter, Marc Laberge, quand il raconte.... Il faut l'écouter pour apprendre qu'il n'y a pas que l'opéra qui puisse rendre les tracteurs heureux... L'écouter autour d'un lac gelé, pour enfin voir les canards s'envoler... Mais, et c'est indispensable, il faut vraiment bien l'écouter pour  « goûter » l'odeur de la soupe... Directeur fondateur du Festival interculturel du Conte du Québec, Marc Laberge donne également des ateliers d'initiation à l'art du conte en France, en Belgique, en Suisse et au Québec. A travers ces ateliers, il s'adresse à tous ceux qui désirent s'initier à l'art du conte en transformant de simples événements de la vie - des plus simples aux plus banals - en histoires captivantes ou en récits passionnants. Entre deux expéditions, entre deux spectacles, Marc Laberge signe un roman, des récits d'aventures et des recueils de contes. Une ethnographie illustrée, des reportages, et des contes...
Lauréat de nombreux prix internationaux, Marc Laberge a reçu le prestigieux prix Saint-Exupéry en 1995.»

Christèle Levénès (France) Convaincue que le conte est par essence universel, Christelle raconte pour toutes les générations.  Elle aime échauffer les cœurs et les  âmes avec des récits où osent s’exprimer les émotions et où les libertés de dire, de faire, de décider et
de choisir ont la place qu’elles méritent. Ses histoires issues de toutes les traditions ou de la plume d’auteurs contemporains  circulent dans les théâtres, les bibliothèques et partout  où flanent des oreilles : les parcs, les transports en communs, les bars... Elle travaille régulièrement avec Gianna Caronni - clarinettiste et Gabriel Equerre -chanteur multi-instrumentiste, ils cherchent ensemble à équilibrer la parole et la musique pour raconter à deux voix. Au sein de projets socio-culturels ou pédagogiques, Christelle anime des ateliers pour enfants, adolescents et adultes en alphabétisation. Ses objectifs sont principalement  :  libérer une parole liée à l’imaginaire, mettre en valeur le patrimoine culturel de chacun . Responsable artistique de la première édition du festival Contenbus en 2000,
elle participe régulièrement aux évènements organisés par l’association “Au tour de vous”.
 
et avant ...
 
Elle a fait des paperasses chez un fabricant de gâteaux, du commerce chez un marchand de bureaux et de la logistique chez Renault. Le soir, elle suivait
des cours de théâtre. Lors d’une représentation elle choisit : ce qu’elle aime c’est "la scène" et décide de "tout quitter pour se lancer dans le spectacle". Elle effectue alors différentes formations théâtrales, s’initie
à l’art du masque, du clown. En 1994, elle rencontre - enfin - le conte. Naîtra alors sa passion pour la parole qui raconte. .

Daniel L’Homond (Québec) a donné vie à des contes colorés de tons surréalistes qui traduisent les liens entre la mémoire collective et son imaginaire personnel. 


Hubert Mahela (Congo)

Diplômé de l’Institut National des Arts de Kinshasa, Hubert Mahela est comédien, conteur et musicien depuis 1984.
Artiste exceptionnel et infatigable, il évolue au sein de la compagnie Tam Tam dont il est l’un des fondateur et directeur artistique. Sur scène, il produit émotion et joie. Il sait captiver le public en créant une ambiance où se mêlent l’irréel et le réel dans un paysage intrigant. C’est avec beaucoup de finesse et de passions qu’il conte ses histoires
mirobolantes où parfois interviennent fatalité et hasard.
Exploitant différentes techniques théâtrales (improvisation, expression corporelle, musique…) il propose au public un voyage là où l’impossible n’existe pas. Au delà du rocambolesque qu’inspire le rire des situations,c’est une véritable mise en scène du quotidien à travers laquelle chacun se construit une image idéale. Qu’il s’inspire d’histoires qu’il écrit, de celles de ses ancêtres ou d’auteurs, Hubert Mahela présente des spectacles où le chant, la danse, les mouvements se lient à la parole, au rythme d’instruments traditionnels africains.


Mélancolie Motte (Belgique)
Elle est belge. C’est à travers l’Art Plastique qu’elle découvre et choisit le conte comme langage, comme expression résolument cosmopolite. Elle représente la Belgique aux Jeux de la Francophonie 1997 à Madagascar et
organise en mars 1998 la Rencontre Internationale Jeunes Conteurs à Bruxelles, avant de devenir Lauréate du Grand Prix du Jury et du Prix Personnalité de Chevilly-Larue en mai 1998.
Elle participe régulièrement à de nombreux festivals principalement en France et en Belgique, mais aussi au Canada, en Suisse ou encore au Portugal. Les éditions québécoises Planète rebelle lui ont publié l’histoire
de « Don Juan » en octobre 2000 dans un livre cd de «La Grande Nuit du conte » suite au spectacle collectif donné à Montréal avec Catherine Zarcate,
Michel Hindenoch, Lorette Andersen, … Le choix de travailler, en parallèle, à  la Roseraie –lieu d’accueil aux
projets artistiques et culturels - lui donne la liberté de garder son propre
rythme de création et lui permet en outre d’y promouvoir la littérature orale par les biais de l’initiation, sensibilisation ou représentation autour du conte.
Son répertoire : la relation amoureuse et humaine, ainsi que  le rapport que cette dernière entretient avec le pouvoir…
  « Ma parole », dit-elle, « c’est du vent. Celui qui tente d’ouvrir les
portes, de faire battre tambour les volets de nos maisons de chair et d’idées, de gonfler les voiles… ». Son grain de sable de nouvelles et de récits tente d’ajouter son grain de sel à la mer des contes.


Binda N’Gazolo (Côte d’Ivoire)
Comme il se plaît à le reconnaître encore aujourd’hui: “Abidjan regorge d’un potentiel linguistique et chorégraphique urbain à nul égal en Afrique. Je me suis attaché à cette capitale en grande partie pour m’abreuver à sa source” Fasciné, amoureux même du slam (poésie urbaine proche du Rap) made in Abidjan, il entreprend avec une bande de jeunes du ghetho d’Abobo (Hamed Bakayoko, Ben Malick Kanté et Boubacar Traoré) de monter un groupe, “voggo Soutra” (entendez Vagabonds sauvés). Dix ans de travail acharné où la
recherche dans les domaines du langage, de la gestuelle et de la poésie, caractéristiques de la culture Nouchi donnent naissance à un concept harmonieux et unique, le “logobi tchatche”.
 Conteur et metteur en scène, Binda NGazolo s’est initié aux contes par le pratique traditionnelle, celle de la Chantefable, qu’il tient de sa grand-mère. Philosophe et observateur hors pair, ses récits s’inspirent en partie de ses expériences passées et du quotidien des peuples africains.

Nada (France)
Rescapé de la mouvance punk, Il est le premier poète en France à avoir été considéré comme un slameur. Il puise son inspiration dans un vécu chaotique, des états d’âme récurrents, des textes sombres et profonds émegeant de ses dérives mentales. Edité aux Belles Lettres (dans la collection « Slam Graffiti ») et aux Editions Spoke (Editeur indépendant).

la Compagnie Ngoon (République Démocratique du Congo)
Quatre femmes. Quatre artistes. Deux conteuses. Deux percussionnistes. Elles sont capables d’évoluer dans tous les registres et thématiques. La formation artistique et les expériences antérieures de chacune constituent une force qui apparaît dans les différentes touches apportées à la création (le chant, la flûte à bec, la danse, la marionnette, les percussions…) pour enrichir la mise en scène et le jeu.
 
Les artistes:
 Annie-Pierrette BIASI BIASI  WUBA
Diplômée en Art Dramatique (Orientation « Réalisation Scénique » de l’Institut National des Arts). Elle possède une longue expérience de comédienne professionnelle au sein de
la compagnie Marabout Théâtre.
De nombreuses prestations et tournées, notamment au Congo-Brazzaville et au Burkina-Faso.
 
Germaine BUESE ZIYANGA
Diplômée en Art Dramatique (Orientation « Interprétation Dramatique » de l’Institut National des Arts).
Elle est comédienne, danseuse et percussionniste (ancienne sociétaire des Percussions « Tuta-Ngoma »). De nombreuses prestations et tournées, notamment en Côte d’Ivoire et en Belgique.
 
Mathy SOKI MATONDO  
Diplômée en Musique (Orientation « Interprétation musicale ») et licenciée
en Animation Culturelle (Option : Administration et Gestion des Entreprises Culturelles, Sportives et de Loisir).
Elle est violoncelliste, percussionniste, danseuse.
 
 
Mamie-Claudine MAMBU KAMBANGA  
Diplômée en Musique (Orientation « Composition Musicale ») et licenciée en
Animation Culturelle (Option : Administration et Gestion des Entreprises, Culturelles, sportives et de Loisirs).
Elle est marionnettiste, comédienne, violoncelliste, flûtiste, conteuse. Elle a tenu le rôle principal dans le film « Catastrophe » du Congolais
Diambi Michel, réalisateur à la RTNC2. Plusieurs prestations en musique, au théâtre vivant et des marionnettes.

Photos + Vidéos


Jeanine Qannari (France)
 
Elle passe des histoires relatant l’intimité de personnages aux contes populaires abordant aussi des thèmes universels…
Des histoires de bout de vie, où le merveilleux apparaît pour qui sait le voir. Tous nos chemins sont peuplés de fées, d’ogres, de génies ou de monstres.
Les contes nous attendent partout,  à chaque coin de rue, à chaque regard croisé. Ils sont là patients.  A nous d’apprendre à les entendre et à les offrir à d’autres.
 Image, poésie, théâtre… qu’elle incarne une bigoudène extravagante, dévoile Maupassant à travers son rapport à la Femme ou parle de la quête du bonheur en faisant appel à l’errance, Jeanine Qannari est une artiste complète dont
la générosité créée des émotions multiples.
 Depuis 1994, elle dirige la Compagnie d’Arcalande où conte, théâtre et arts de la rue se côtoient  et s’expriment par le biais de nombreuses créations.
 

Simon Gauthier (Québec).
Quand la volubilité du discours français rencontre l'abondance du langage québécois tant par les images que par les mots, cela donne des moments aux émotions multiples, où le rire et la chaleur des voix se rejoignent. La mer, le vent, les baleines, la Bretagne et le Québec.

Pierre Rosat (Suisse).
Comédien de formation, formé à l’école Serge Martin à Genève, il a le goût des histoires, mais aussi des textes, de la littérature. Il aime à lire ou dire un texte, dans sa précision, sa rigueur ainsi que la liberté du conteur
dans sa relation au public. Il tente de trouver la simplicité de
l’interprétation ; le naturel, aussi, dans sa parole. Sa recherche porte à associer les différentes composantes du comédien et du
conteur. Son répertoire, plutôt tout public, est principalement constitué d’histoires originales ou qu’il adapte de faits divers. Il s’intéresse particulièrement à l’histoire des gens dont le quotidien original et surprenant se trouve souvent caché dans la banalité de leur quotidien. Il cherche à lier, à relier, à concilier ou à réconcilier la littérature et
la littérature orale.

le Théâtre Sango’A (République Démocratique du Congo)
Le théâtreSango’a se veut vecteur de la promotion du droit par les arts de la parole, où le mélange des genres prime (danse, théâtre, musique…). Jouant sur une interactivité et une vitalité émanant de la relation qu’ils arrivent à créer instantanément, ils développent une énergie qui transforme de simples mots en réels moments de partage et de bonheur.

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Spoke Orkestra (France) : Slam.
Spoke Orchestra est un collectif poétique formé par Nada, Félix Jousserand et D’ de Kabal. Ces trois auteurs évoluant en eaux troubles ont décidé d’unir leurs déchirures pour les partager sur scène. Ils essaient pendant leurs performances d’allier l’émotion du théâtre au rythme de la scansion. Trois parcours.
Trois tempéraments. Trois univers. Trois voix qui donne le ton à une réalité aux consonances stridentes, déconcertantes. Ils sont accompagnés par Franco Mannara, arrangeur, réalisateur, constructeur, destructeur et bidouilleur en tout genre. Pour que le slam reste du dire, il pose sa musique comme une autre voix.


Tibouchi (Algérie)
Études au lycée de Bougie, puis à l’École Normale Supérieure d’Alger.
D’abord assistant de français en Angleterre, il enseigne un temps l’anglais près d’Alger.
Peintre et poète, il vit et travaille en région parisienne depuis 1981.
« Hamid Tibouchi est l’un des poètes les plus exigeants et les plus aventureux de sa génération. Son lyrisme charrie beaucoup de pessimisme et de désillusion (…). Poète de la simplicité même (cette simplicité qu’il sait nous rendre si riche et si savoureuse), il mise beaucoup sur le quotidien. Ses courts poèmes se caractérisent par une certaine retenue qui préfère à l’engagement ballon-de-baudruche l’expression de tous les sentiments qui nous taraudent. »


bistrots Tuchenn « Escale Dédale » (France)
Ils ont un son, une gueule, …On ne se demande pas d’où ils viennent…Ils pourraient être de n’importe quelle région de la planète… Ça n’a plus de frontières, même si c’est parlé dans une langue… Ou dans une autre… Ils sont
accoudés à leurs chansons… C’est un voyage de comptoir… Incursion dans la musique celtique ou arménienne… La sanza… La flûte…
Le sax midi… L’émotion passe…La générosité…
Un optimisme désinvolte… L’éloge de la légèreté…On se met à danser…


Voggo Soutra Drama (Côte d’Ivoire) : Slam
Le groupe VOGGO SOUTRA DRAMA est l’aboutissement d’un projet pluridisciplinaire initié depuis 1993 par Binda N’GAZOLO sur la culture de la rue abidjanaise.
A travers un regard sans préjugé porté sur la culture de la rue dans sa spécificité abidjanaise, il s’agit de légitimer une expression urbaine jusqu’alors niée parce qu’assimilée à la délinquance.
Ce spectacle a pour objectif de mettre
en valeur le combat artistique mené par la compagnie VOGGO SOUTRA pour tenter d’échapper à la culture de la violence. Narration non linéaire mettant en espace les récits, la poésie gestuelle et orale urbaine.